Lancé en 1985, le Programme de bourses de l’OMD fait partie des initiatives lancées par l’Organisation en vue de permettre aux fonctionnaires des douanes des pays en développement d’acquérir une connaissance solide des normes, techniques et pratiques douanières reconnues à l’échelon international et de renforcer leurs capacités de gestion et de direction afin qu’ils soient en mesure de mener des programmes de réforme et de modernisation douanières dans leur administration.

Pendant sept semaines, les boursiers se familiarisent avec les outils et instruments de l’OMD, entreprennent une étude de recherche sur un sujet douanier de leur choix, participent à un atelier de leadership et de perfectionnement du personnel d’encadrement (LMD) et prennent part à une étude pratique sur le terrain au sein d’une administration douanière.

Les boursiers sont sélectionnés par le Secrétariat de l’OMD parmi des candidats choisis par les administrations douanières non seulement pour leur grand potentiel en termes de développement de carrière mais aussi pour leurs capacités d’apprentissage et de leadership. Ils doivent avoir au moins quatre ans d’ancienneté au sein de leur administration et doivent occuper un poste de cadre intermédiaire. Nous reproduisons ci-dessous les témoignages d’anciens boursiers qui nous expliquent l’effet que le programme a eu sur leur carrière et reviennent sur certaines de leurs réalisations.

Jacobina Festus a pris part au 70^e programme de bourses en 2016. À l’époque, elle avait déjà 16 ans de carrière en douane et occupait le poste de responsable principale des douanes et accises à l’aéroport d’Eros où elle supervisait une équipe 18 douaniers et gérait les opérations relatives au fret et aux passagers.

Le programme lui a permis d’élargir ses connaissances sur diverses questions douanières, notamment sur la protection de la propriété intellectuelle puisque son mémoire de recherche a porté sur « l’amélioration de la lutte contre la fraude en matière de droits de propriété intellectuelle (DPI) en Namibie ».

Pourtant, c’est l’atelier LMD de l’OMD qui l’a le plus marquée, tant sur le plan personnel que professionnel. « J’ai appris que des situations différentes exigent des styles de gestion différents et que les gestionnaires doivent être capables d’adapter leur approche en conséquence. J’ai également acquis un savoir-faire pratique ; par exemple, j’ai appris à motiver les collègues en les aidant à déterminer où ils veulent aller, quels sont les défis auxquels ils sont confrontés et comment je peux les aider. Le volet sur la gestion du changement durant l’atelier m’a aussi énormément intéressée », explique-t-elle.

À son retour en Namibie en novembre 2016, Jacobina a participé à plusieurs réunions avec différentes divisions de la Direction des douanes durant lesquelles elle a présenté ses idées concernant la protection des DPI dans le pays et a fait rapport de son expérience du programme LMD de l’OMD. En avril 2017, elle a été promue au poste de responsable de la coordination des activités de formation, d’apprentissage et de développement. À ce titre, elle a encouragé de nombreux collègues à postuler aux différentes activités d’apprentissage proposées par l’OMD.

Lorsque la Namibia Revenue Agency (NamRA) a été créée en avril 2021, Jacobina a été invitée à siéger au sein du Comité de gestion du changement en tant qu’ambassadrice du changement. Elle s’est consacrée à la tâche de conseiller ses collègues sur la manière de faire face à la période de transition, n’hésitant pas à rester après les heures de bureau ou à sacrifier ses week-ends à cette fin. En juillet 2022, elle a été nommée Directrice du programme de conformité douanière et s’occupe depuis de la mise en œuvre des initiatives de facilitation des échanges et de la liaison avec les entités gouvernementales et du secteur privé.

Jacobina a coordonné avec succès la conduite de la première étude sur le temps nécessaire à la mainlevée (ETNM) en Namibie et a aidé l’Eswatini Revenue Agency et le Bureau des douanes des Philippines à mener leur propre ETNM. Elle a également contribué à un certain nombre d’initiatives de renforcement des capacités et, depuis mai 2023, elle est formatrice reconnue du programme de formation pour le perfectionnement des cadres intermédiaires de l’OMD. Avec ses collègues formateurs, elle a déjà formé 22 cadres moyens de la NamRA.

Six douaniers de l’Administration des douanes de la République dominicaine ont participé au programme de bourses depuis 1985. Après avoir terminé le programme avec succès, ils sont retournés dans leur Administration où ils ont contribué à l’alignement des procédures nationales sur les instruments de l’OMD, à la modernisation de processus obsolètes et à la création d’un mécanisme pour la délivrance de décisions anticipées en matière de classification, d’origine et d’évaluation ; ils ont aussi encouragé le personnel à s’approprier les réformes entreprises. En ce sens, ils ont été une véritable source d’inspiration pour nombre de leurs collègues, créant une dynamique qui a abouti à la mise en place de la Commission technique délibérative qui soutient la mise en œuvre d’idées et de mesures novatrices. Les anciens boursiers ont également élaboré des stratégies de gestion du changement qui sont essentielles pour garantir que les pratiques et les méthodes de travail innovantes soient comprises et adoptées par l’ensemble du personnel.

Rony Ulloa, chef du département de la lutte contre la fraude au bureau régional des douanes de Puerto Montt, au sud du Chili, a participé au programme de bourses en 2016 et a consacré son mémoire de recherche à la « Détermination des besoins et recommandations pour le renforcement du service des douanes dans la région des Lacs ». Rony a particulièrement apprécié le volet du programme consacré au développement des compétences en matière de leadership, de gestion et de travail d’équipe qui lui semblent essentielles pour la réussite de toute initiative.

À son retour au Chili, il a travaillé à la mise en œuvre de diverses mesures visant à améliorer les procédures de son bureau régional. Il a supervisé la réforme du processus de dédouanement des marchandises périssables exportées par voie aérienne et a organisé une formation sur l’utilisation du renseignement et de l’analyse des données, qui a considérablement amélioré le taux de détection des infractions fiscales et a permis de démanteler des réseaux impliqués dans la contrebande d’articles illicites tels que les drogues, les cigarettes, les médicaments, les véhicules ou les marchandises portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle. Il travaille actuellement sur un projet utilisant l’intelligence artificielle pour l’analyse d’images vidéo des véhicules, des marchandises et des personnes afin d’automatiser la détection d’infractions dans la zone franche de Puelche (province de Palena) et ses environs immédiats.

Enkhjarhal Gankhuyag, douanière principale au département du contrôle a posteriori des Douanes de Mongolie, a également acquis de précieuses connaissances en matière de leadership et de techniques de gestion du changement, qui lui ont permis de renforcer non seulement ses compétences mais aussi sa confiance en soi. De retour dans son Administration, elle a contribué à l’élaboration de procédures opérationnelles normalisées pour le contrôle de la valeur en douane lors d’un contrôle a posteriori, conformément aux normes de l’OMD. L’ensemble de son organisation a bénéficié de sa participation au programme de bourses car elle a pu établir des liens plus étroits avec les experts de l’OMD et avec les fonctionnaires d’autres administrations. L’Administration mongole a également pris conscience de l’importance de la formation continue de son personnel et de la nécessité de veiller à ce que les normes internationales et les meilleures pratiques soient bien connues et comprises de tous pour pouvoir être effectivement mises en œuvre.

En tant que représentant de la Surintendance de l’Administration fiscale du Guatemala (SAT), Erick Giovanni Velásquez Méndez a choisi d’étudier le concept de gestion coordonnée des frontières et a rédigé un plan d’action pour la mise en œuvre de contrôles conjoints réunissant plusieurs autorités chargées de la lutte contre la fraude et de l’application de la loi. En sa qualité de chef du Département de la réglementation et de la facilitation du commerce, il a ainsi recommandé à son Administration de passer des accords avec les autorités concernées, de nommer un responsable et une équipe dédiés disposant de l’autorité nécessaire pour gérer des équipes mixtes incorporant d’autres services présents aux frontières, et proposer de concentrer les efforts sur le contrôle des marchandises transportées par les opérateurs économiques agréés à travers les ports maritimes.

En 2022, la gestion coordonnée des frontières est devenue une priorité pour la SAT et Erick a été chargé de mener un projet pilote visant à opérationnaliser la participation du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation, et du ministère de la Santé publique et de l’Assistance sociale au programme d’opérateurs économiques agréés (OEA) dans les principaux ports maritimes du Guatemala. L’accord a été signé le 2 septembre 2024 par toutes les parties concernées. Le Guatemala est ainsi devenu l’un des très rares pays à avoir intégré d’autres agences réglementaires au programme d’OEA. Le régime sera étendu à la gestion des opérations des OEA à tous les points d’entrée. Un nouveau projet est également en cours pour effectuer des contrôles conjoints concernant les passagers aériens et pour améliorer l’analyse des risques. Le projet implique diverses institutions nationales ainsi que des agences gouvernementales des États-Unis.

Pour Fredy Monroy, le programme de bourses a été riche en informations mais aussi en émotions. Tous les participants ont été invités à partager des anecdotes personnelles et ces échanges leur ont permis d’apprendre à bien se connaître les uns les autres et de créer un esprit de corps, au-delà des différences culturelles et d’horizons. Fredy a d’ailleurs été très touché de voir à quel point ses collègues avaient été émus par l’histoire qu’il avait partagée avec eux.

Il a aussi eu l’occasion de visiter la Corée et de voir de ses propres yeux comment le Service des douanes de Corée gérait la gestion des risques, le contrôle a posteriori et la sécurité aéroportuaire. « J’ai été très impressionné par ce pays qui est sorti meurtri et appauvri de la Seconde Guerre mondiale et qui a pourtant réussi à accomplir tant de choses. J’ai été très inspiré par la résilience du peuple coréen », se souvient-il. Du fait de la participation de Fredy au programme de bourses, l’Administration guatémaltèque a pu prendre part au premier cycle d’évaluation du mécanisme de mesure de la performance (MMP) de l’OMD en soumettant des données tirées de l’année calendaire 2022 pour 51 indicateurs clés de performance (KPI) en lien avec 23 résultats escomptés. Fredy continue de s’occuper des exercices de mesure de la performance et espère participer à des examens par les pairs avec d’autres administrations de la région.

Jyns Ordoñez Torres, de l’Administration des douanes péruviennes (SUNAT), a rejoint le programme de bourses en 2013. Jyns a non seulement acquis des connaissances techniques inestimables mais il a également beaucoup appris sur la tolérance, la résilience et l’empathie en passant du temps avec des personnes avec des caractères et des modes de pensée différents. Dans son mémoire de recherche, il s’est concentré sur « l’application de la gestion des risques et des contrôles basés sur le renseignement au sein de la Douane péruvienne pour lutter contre la fraude commerciale ». Il a recommandé la création de « divisions opérationnelles de gestion des risques » aux principaux bureaux de douane du pays et la mise en œuvre de méthodes robustes d’analyse des risques.

Peu après son retour dans son Administration, il a été nommé responsable du risque et du contrôle du fret aérien et des envois postaux et express. Par la suite, il a été promu au poste d’Intendant de la Division Douane-Poste, et plus tard, au poste d’Intendant national du contrôle douanier.

Jyns a eu l’occasion de superviser la mise en œuvre d’un modèle de contrôle basé sur l’inspection non intrusive qui a permis de multiplier par 15 le nombre de conteneurs scannés au Pérou. Le renforcement des capacités d’inspection et une approche robuste de la gestion des risques ont permis à l’Administration péruvienne d’améliorer la détection des fraudes et des délits, la valeur CAF des marchandises saisies passant de 123 millions de dollars US en 2019 à plus de 220 millions en 2024. Le nombre de saisies de stupéfiants a également fortement augmenté, les volumes de drogues confisquées passant de 13 tonnes en 2019 à 36 tonnes en 2024.

Jyns estime que sa participation au programme de bourses a eu un effet sur l’ensemble de son Administration dans la mesure où il a pu partager les connaissances qu’il avait acquises et encourager ses collègues à développer leurs propres compétences en matière de leadership. Plusieurs de ses collaborateurs directs ont également été nommés à des postes de direction et leurs équipes ont fait preuve de performances remarquables. En octobre 2024, Jyns a été nommé Surintendant adjoint de la SUNAT pour les douanes, soit l’équivalent du poste de Directeur général de la Douane péruvienne.

Marilú Llerena Aybar, qui a été boursière en 2016, a également joué un rôle important pour la transformation de la SUNAT et plus largement pour l’amélioration des opérations douanières dans toute la région des Amériques. Elle a elle-même occupé le poste de Surintendante adjointe de la SUNAT pour la douane (soit Directrice générale des douanes) de 2020 à 2022, devenant ainsi la première femme travaillant dans le domaine de la lutte contre la fraude à être nommée à ce poste. Au cours de son mandat, elle a fortement contribué à promouvoir la nomination de femmes à des postes de direction au sein de la Douane péruvienne.

Avec son équipe, elle a mis en œuvre plusieurs initiatives, notamment le programme FAST qui visait à repenser les processus et à automatiser l’intégralité des procédures d’entrée et de sortie en utilisant des documents électroniques basés sur le Modèle de données de l’OMD. FAST a ainsi permis d’améliorer considérablement les délais de traitement. Les temps nécessaires au dédouanement ont fortement diminué, passant de 112 heures pour les importations, 21 heures pour les exportations et 72 heures pour les envois exprès en 2016 à 34 heures, 0,9 heure et 2,6 heures respectivement aujourd’hui. En outre, le pourcentage d’acceptation des demandes de dédouanement préalable est passé de 30 % à 86 %.

En 2021, Marilú a également participé à la création du programme SMART Borders qui représente un autre effort de collaboration visant à renforcer le contrôle douanier à travers la refonte des processus et l’utilisation de technologies de rupture telles que les équipements d’inspection non intrusive et l’intelligence artificielle.

Olga Tarlapan a suivi le programme de bourses en 2023, choisissant de travailler sur l’amélioration du système de décisions anticipées. Elle a ainsi eu l’occasion de se rendre au Japon et, dans son mémoire, elle a fait référence au système de décisions anticipées de la Douane du Japon tout en comparant les pratiques moldaves dans ce domaine aux normes et recommandations de l’OMD. De retour dans son Administration, Olga a supervisé la réforme du système de décisions anticipée moldave, ce qui a notamment impliqué de modifier la législation, de numériser les processus de délivrance des décisions, de publier des informations pertinentes sur le site web de l’Administration, ainsi que de mettre en place une plateforme informatique pour la gestion des demandes et pour la publication des décisions douanières.

Fabiano Diniz a choisi le programme d’OEA comme domaine d’étude et, à son retour au Brésil, il a immédiatement rejoint l’équipe nationale chargée de la mise en œuvre du programme d’OEA qui a été lancé en décembre 2014. Il occupe actuellement le poste de Directeur du Centre national des OEA et est chargé de gérer le programme d’OEA.

« Je suis très fier d’avoir contribué à la mise en œuvre de cette importante initiative visant à moderniser la Douane brésilienne. La participation au Programme de bourses de l’OMD m’a permis de développer les connaissances et les compétences nécessaires pour mener à bien ce projet », signale-t-il.

Cláudia Thomaz a commencé sa carrière au sein des douanes du Brésil en 1994, dans la ville de Foz do Iguaçu, à la Triple frontière qui marque le point de rencontre entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay. Elle était inspectrice en chef du bureau des douanes de Curitiba lorsqu’elle a participé à la 60^e édition du Programme de bourses en 2013.

Les techniques qu’elle a apprises pendant le cours de leadership et perfectionnement du personnel d’encadrement ont grandement contribué à son développement professionnel et personnel. Elle a acquis des compétences dans des domaines essentiels tels que l’affectation de ressources, la médiation de conflits et l’amélioration de l’environnement de travail. Dans le cadre du programme, elle a présenté une étude sur l’éthique et, à son retour au Brésil, elle a mis à profit ses connaissances en améliorant les pratiques de travail du bureau des douanes de Curitiba. Elle a ainsi lancé un projet pilote qui a donné des résultats positifs puisque plusieurs douaniers ont été amenés à revoir leur comportement et que de nouvelles procédures ont été adoptées pour accroître la transparence dans l’exécution des activités.

Neuf ans plus tard, elle a été nommée à la tête de la Direction régionale des douanes de la 9^e région qui couvre les États du Paraná et de Santa Catarina. Elle dirige une équipe de 2 000 employés qui travaillent dans de grands ports tels que le port de Paranagua et le port d’Itajai, ainsi qu’à la Triple frontière dans la région de Foz do Iguaçu.

Après près de quatre ans au poste de Directrice, Cláudia a été promue au poste de Sous-Secrétaire à l’Administration des douanes au sein du Secrétariat des recettes fédérales du Brésil. Elle est ainsi devenue la deuxième femme à être nommée à cette fonction qui constitue le plus haut poste de direction de la Douane brésilienne.

« Je suis extrêmement fière d’avoir eu l’occasion de participer au programme de bourses de l’OMD. Ce programme a grandement contribué à ma carrière et j’ai encouragé de nombreux agents à suivre mon exemple », indique-t-elle.

Onze fonctionnaires de l’Administration fiscale de Maurice (MRA) ont participé au programme de bourses au fil des ans. Trois d’entre eux occupent actuellement des postes au sein de la haute direction, contribuant à la définition de l’orientation stratégique de l’organisation. Tous ont pris part à la mise en œuvre d’initiatives essentielles pour la modernisation et la gestion des changements découlant de l’informatisation intensive des systèmes, des procédures et des processus de la MRA.

Cinq des anciens participants au programme de bourses de Maurice sont devenus experts accrédités de l’OMD dans divers domaines et, à ce titre, ils ont fourni une assistance technique à d’autres administrations douanières. Certains d’entre eux ont même donné des cours aux participants de l’Académie virtuelle d’orientation douanière de l’OMD sur l’étude sur le temps nécessaire à la mainlevée, l’éthique, les réformes douanières et la modernisation.

R.G. Ramnarain a joué un rôle pivot dans la modernisation de la MRA en participant au projet de numérisation des documents (projet e-Douane), au développement du guichet unique national et à la réforme des ventes aux enchères des douanes. Il a également supervisé la rédaction de la stratégie régionale de la région AOA pour 2022-2025 et représente la MRA aux réunions régionales et internationales à haut niveau. Expert accrédité en matière de réforme et de modernisation douanières, il a également apporté son aide à la Namibia Revenue Authority.

Expert accrédité par l’OMD en matière d’ETNM, C. David a joué un rôle déterminant dans la conduite de trois ETNM au sein de la MRA, en 2016, 2019 et 2023. Il a également aidé à la conduite d’une ETNM au Zimbabwe, au Belize, au Togo, à Bahreïn, en Gambie, au Ghana et aux Maldives.

Autre expert accrédité mais en commerce électronique cette fois, N. Vencatachellum a participé à la mise en œuvre de plusieurs projets de numérisation et au développement de divers systèmes et plateformes informatiques. Il a également contribué aux activités de renforcement des capacités de l’OMD destinées aux pays de la région de l’Afrique du Nord, du Proche et du Moyen-Orient, ainsi que de la région d’Afrique orientale et australe.

G. Mungroo est quant à lui expert accrédité en Modèle de données de l’OMD et, à ce titre, il a contribué à la mise en œuvre de plusieurs projets de numérisation, parmi lesquels le déploiement du guichet unique national. Il a également apporté son soutien au renforcement des capacités sur le Modèle de données au Rwanda.

Conseiller technique et opérationnel de l’OMD pour les applications CEN depuis janvier 2025, J. Deelchand est également responsable régional du nCEN et correspondant national pour Maurice au sein du Bureau régional de liaison chargé du renseignement de l’OMD pour la région AOA. Il a contribué à des activités de renforcement des capacités en République du Congo, au Sénégal et au Ghana.

Trois sessions du programme ont lieu chaque année : une en français, une en anglais et une en espagnol. Les informations relatives aux prochaines sessions et au processus de sélection sont publiées sur le site web de l’OMD environ cinq mois avant le début de chaque session.

En savoir
https://www.wcoomd.org/fr/topics/capacity-building/activities-and-programmes/people-development/learning/development-programmes/fellowship_programme.aspx