Dossier: Gérer les connaissances

Offrir un apprentissage diversifié : quelques pratiques novatrices de la Douane chinoise

2 mars 2023
Par Hua TONG, Président et directeur, Collège des douanes de Shanghai, Douane chinoise

En mars 2018, le gouvernement chinois décidait d’intégrer les fonctions et les équipes du Service d’inspection et de quarantaine à la Douane chinoise. Les agents chargés des inspections à l’importation et à l’exportation et de l’application des mesures de quarantaine ont donc commencé à travailler en tant que douaniers. Ainsi naissait la nouvelle Douane chinoise qui compte aujourd’hui plus de 100 000 effectifs. La Douane chinoise avait expliqué en octobre 2018 comment elle avait entrepris cette intégration via notamment la mise au point de procédures de dédouanement totalement nouvelles et de systèmes informatiques qui ont permis de numériser le processus de dédouanement et de procéder à une analyse précise des données[1]. À l’époque, toutefois, l’Administration n’avait pas abordé la question de savoir comment elle avait pallié le manque de connaissances tant des douaniers que des agents du Service d’inspection et de quarantaine concernant leurs procédures et méthodes de travail respectives. Quelques-unes des mesures qui ont été prises pour remédier à ce problème sont présentées dans cet article, ainsi que les récentes initiatives qui ont été lancées afin de faire un inventaire des connaissances existantes au sein de l’Administration, de les rassembler, d’en créer de nouvelles, de les partager et de garantir le transfert des savoirs entre employés.

Une stratégie de formation pour tout le personnel

Afin de se donner une ligne directrice dans son action, la Douane chinoise a formulé une stratégie de « Formation pour tout le personnel » pour la période 2018-2019. L’objectif était de permettre aux effectifs d’élargir leurs connaissances et compétences professionnelles, de créer un esprit d’équipe sur la base de principes et de pratiques partagés et d’encourager l’apprentissage mutuel entre les salariés.

Le Centre national d’éducation et de formation de la Douane a été chargé de mettre en œuvre la stratégie. Cela s’est déroulé en deux temps. La première étape a été consacrée à la formulation de principes et de valeurs, à l’élaboration d’un programme pédagogique et de matériels de formation avec les experts douaniers du siège central de l’Administration et des bureaux de douane régionaux, à l’établissement des équipes de formateurs et à la création d’une plateforme en ligne. Le programme pédagogique d’orientation pour les fonctionnaires nouvellement recrutés a également été revu et mis à jour. La deuxième étape s’est focalisée sur l’organisation de cours en ligne et en présence. Au total, 261 cours de formation ont été menés pour le personnel du siège central et 5 598 pour les effectifs des bureaux régionaux. Ces derniers ont suivi un programme pédagogique exhaustif couvrant les lois et règlements pertinents, le travail de supervision, les questions fiscales, les méthodes de travail dans le domaine de la lutte contre la contrebande, et l’établissement de statistiques. Un accent particulier a été mis sur les questions de santé et de quarantaine, notamment sur la sécurité alimentaire et la supervision et le contrôle des importations et des exportations d’animaux et de plantes. La formation a également permis de couvrir les principes fondamentaux concernant l’utilisation d’un système opérationnel de déclaration unique, le système de gestion des risques, la formulation et l’exécution d’instructions et l’application de la loi sur le terrain.

Tous les membres du personnel ont suivi un entraînement physique et une formation en équipe, basés sur des modèles de type militaire, et qui ont notamment inclus des activités de condition physique et une formation comportementale axée sur l’importance du respect des règles, du travail en équipe et de la discipline. Les hauts fonctionnaires ont activement participé à la formation d’équipes qui a été conçue pour promouvoir l’autodiscipline et pour permettre aux agents de mieux comprendre le code de conduite de l’Administration, sa culture organisationnelle et ses valeurs.

Formation en ligne

Dans la foulée de la pandémie de COVID-19, le nombre d’activités de formation et de cours en ligne destinés au personnel a fortement augmenté. La Douane chinoise a adapté à ses propres besoins une application de formation sur la plateforme DingTalk, fournie par le géant du commerce de détail chinois Alibaba. Cette plateforme d’apprentissage en ligne destinée au personnel douanier offre plus de 700 cours et permet aux usagers d’apprendre de manière autonome.

Il existe deux types de cours : les cours vidéo mis au point par des enseignants d’universités ou d’instituts supérieurs, et les cours vidéo produits par des formateurs à plein ou à mi-temps de la Douane de Chine. Ces cours peuvent être préenregistrés ou en direct. De nombreux formateurs et enseignants ont recours au modèle de formation mixte et demandent aux apprenants de suivre les cours par eux-mêmes, puis de participer à une session en ligne de discussions et de jeux de rôle. Il convient de noter que les formateurs sont des agents ayant une grande expérience et pouvant se targuer d’une expertise avérée sur des sujets spécifiques. Certains ont même été accrédités en tant qu’experts de l’OMD. Pour améliorer leurs aptitudes de formation, la Douane de Chine a organisé plusieurs ateliers de formation des formateurs, dont l’un des plus récents a porté sur l’enseignement en ligne et sur la façon d’établir une communication interactive dans une salle de cours virtuelle.

Crédits d’apprentissage

Afin de tenir compte du temps passé en formation, tant en présence qu’en ligne, et en vue de fixer des objectifs aux agents douaniers, la Douane chinoise a créé un système de gestion des crédits d’apprentissage. Le temps requis pour achever chaque cours est calculé en fonction des heures d’apprentissage (une heure d’apprentissage équivalant à 40 minutes). Les agents peuvent ainsi accumuler des crédits d’apprentissage en suivant les différents cours. Deux heures de cours comptent pour un crédit d’apprentissage mais, pour accumuler des crédits, les agents doivent réussir l’examen qui est organisé à la fin de chaque cours. En d’autres termes, ils doivent non seulement avoir suivi le cours, mais également pouvoir prouver qu’ils ont acquis les connaissances et les compétences qui y sont associées. Tous les agents qui ont au minimum un grade de directeur doivent suivre au moins 110 heures de formation en classe par an, en plus de 50 heures au moins de cours en ligne. Tous les agents sont donc censés obtenir au moins 100 crédits d’apprentissage par an.

Le système d’enseignants en binôme du Collège des douanes de Shanghai

Le Collège des douanes de Shanghai (SCC) a été fondé en 1953 en tant qu’institut d’enseignement supérieur dans le domaine des techniques et de la gestion douanières pour le personnel de la Douane de Chine. En mars 2007, avec l’approbation du ministère de l’Éducation, le SCC a commencé à offrir un programme de bachelier qui dure normalement quatre ans et qui peut être une première étape vers un diplôme universitaire supérieur, comme un mastère ou encore un doctorat. Le SCC a ensuite mis au point un programme de mastère en administration publique.

Aujourd’hui, le SCC forme les futurs douaniers mais aussi des professionnels des douanes et du commerce à travers trois programmes de formation de premier niveau dit bachelier (administration douanière, techniques d’inspection et quarantaine, contrôle a posteriori). Les titulaires de diplôme qui souhaitent ensuite rejoindre la Douane chinoise peuvent le faire en passant l’examen national pour la fonction publique. Le SCC compte actuellement 2 823 étudiants à plein temps, dont 2 724 inscrits au programme de bachelier et 99 suivant le programme de mastère. Le SCC accueille également 146 étudiants de mastère qui suivent le cours à temps partiel, étalé sur trois ans. La majorité des étudiants à temps partiel sont des douaniers. Tous les six mois, ils se rendent au SCC pour assister aux cours pendant un mois et conduisent leur thèse de recherche tout en travaillant. Ils peuvent bénéficier de différents programmes de bourse pour couvrir une grosse partie des frais d’inscription.

Au cours des deux dernières années, le SCC a principalement organisé ses cours en ligne. Pour s’assurer que ses programmes garantissent un bon équilibre entre la théorie et la pratique, le SCC a mis en place un système d’enseignants en binôme qui permet à chaque étudiant d’être suivi par deux professeurs, un premier enseignant du SCC qui se centre sur les connaissances académiques et un deuxième enseignant de l’Administration douanière qui se concentre, quant à lui, sur les pratiques et le savoir-faire. Dans le cadre de son mastère en administration publique, le SCC compte actuellement 20 professeurs « pratiques » qui sont des experts reconnus ayant occupé plusieurs fonctions importantes au sein de la Douane. Il s’agit notamment de cadres supérieurs ou des directeurs généraux venant du siège central mais aussi des bureaux régionaux des douanes.

Créer un vivier de connaissances

Une institution universitaire de premier rang ne peut se limiter à impartir des connaissances à travers ses programmes pédagogiques et l’enseignement. Elle doit aller plus loin et promouvoir les activités de recherche et de publication scientifique en produisant des études originales et pertinentes. Le SCC fête son 70e anniversaire en 2023 et travaille actuellement à la mise au point d’un programme de doctorat qui permettra aux étudiants d’atteindre les normes internationales en matière de qualité de la recherche.

Laboratoire d’idées

Un think tank est un laboratoire d’idées, c’est-à-dire une entité qui se penche sur un sujet particulier (comme une question de politique générale ou un problème scientifique) et qui publie des informations, formule des idées et apporte des recommandations à ce propos. Le SCC compte un institut de recherche sur l’histoire de la douane. Il réunit des chercheurs en histoire et des experts en douane de tout le pays qui entreprennent ensemble des travaux de recherche avec le soutien de la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine. Pour tirer parti de cette plateforme et offrir des recommandations sur les questions complexes liées au commerce international, le SCC a également décidé de créer un Institut de recherche sur les questions douanières économiques et commerciales. Le SCC publie également son Journal of Customs and Trade (Journal de la Douane et du Commerce) avec les contributions des étudiants et de ces instituts. Il participe, par ailleurs, à des projets de recherche et publie de nombreux articles et ouvrages – 123 projets de recherche, 47 articles et 14 ouvrages rien qu’en 2021.

Le campus international de Lingang

Depuis 2004, le SCC s’est transformé en un Centre régional de formation actif de l’OMD qui se donne pour ambition de devenir un centre d’excellence pour la région Asie/Pacifique. Sous la supervision du Secrétariat de l’OMD et en coopération avec le Bureau régional de renforcement des capacités, il met au point et conduit des formations pour toutes les administrations de la région et s’attache aussi à maintenir un vivier de formateurs dans le domaine du commerce électronique transfrontalier, de la gestion des ressources humaines, des zones franches, de la protection des DPI, des règles d’origine, du contrôle a posteriori, de la lutte contre la contrebande, de l’évaluation en douane et du classement tarifaire.

Durant la période 2016-2020, le SCC a accueilli 55 groupes, dont six de niveau ministériel. Il a organisé 75 programmes de formation pour 1 840 individus représentant plus de 100 pays. Le SCC a envoyé plus de 130 enseignants et membres du personnel administratif à l’étranger. Il a invité près de 80 experts représentant d’autres administrations douanières, des universités et des organisations internationales dans le cadre de conférences organisées dans ses locaux. 60 étudiants en tout ont été sélectionnés en vue de prendre part à des programmes d’échange avec trois universités étrangères réputées et 54 étudiants étrangers ont étudié au SCC.

Pour appuyer cette politique de renforcement des capacités de la région, le SCC a construit un campus international qui ouvrira officiellement ses portes durant le second semestre de 2023 et qui accueillera des douaniers à haut niveau et des professionnels du secteur privé des pays participant à l’initiative de la Nouvelle Route de la Soie (aussi appelée « La Ceinture et la Route »)[2]. De plus, le campus sera utilisé pour la formation de douaniers sous les auspices du CRF de l’OMD. Le campus international de Lingang est situé près du lac Dishui à Shanghai.

Normes professionnelles

Les universités qui souhaitent que leurs diplômes de premier et de deuxième cycles (bachelier et mastère) soient officiellement reconnus comme remplissant les « Normes professionnelles de l’OMD » peuvent introduire une demande en ce sens auprès du Secrétariat de l’Organisation. C’est ce qu’a fait le Collège des douanes de Shanghai pour son diplôme en gestion douanière afin de s’assurer que le programme pédagogique réponde aux exigences des administrations douanières modernes. Il a obtenu sa certification en 2018. En 2019, le Collège a également demandé la certification de son diplôme de mastère en administration publique, en vertu des critères de l’OMD, ce qu’il a obtenu en 2022. Le SCC est par ailleurs en train de créer une équipe composée d’experts accrédités de l’OMD en gestion des ressources humaines et d’enseignants en vue de mettre à jour en continu les cours et les savoirs partagés, dans la lignée des normes PICARD de l’OMD.

Centre de connaissances et d’informations douanières

Le Centre de connaissances et d’informations douanières est une initiative qui vise à offrir un point d’accès centralisé à des bases de données concernant les questions douanières. Pour l’heure, il offre un accès à 74 sources d’informations, parmi lesquelles :

  • la base de données construite par le SCC lui-même et qui est gérée par une équipe qui recueille des informations du monde entier, comme des articles ou des ouvrages, en lien avec les douanes ;
  • le Baichuan Information géré par un fournisseur professionnel qui publie des informations et des nouvelles sur les matières premières en vrac ;
  • la bibliothèque numérique de la Douane de Chine qui contient les catalogues entiers de trois journaux, à savoir le People’s Customs, le China Customset le catalogue Customs Research ;
  • les archives de la Douane de Chine pour la période 1854-1949 qui contiennent quelque 120 000 pages de documents originaux, notamment des informations générales sur le commerce intérieur chinois, la fiscalité, le commerce extérieur, les impôts nationaux, les navires, les passagers, l’or et l’argent, les médicaments et la terre ;
  • le Customs Gazette ou Journal officiel des douanes, fondé en 1869 et fermé en 1913. Il s’agissait d’un journal trimestriel, rédigé entièrement en anglais et qui contenait les rapports des importations, des exportations, des réexportations et des paiements, ainsi que d’autres données commerciales ;
  • les journaux douaniers en langue étrangère comme le World Customs Journal et le Global Trade and Customs Journal;
  • la Base de données des Nations Unies sur les statistiques commerciales des produits de base (COMTRADE) qui est gérée par le Division de la Statistique des Nations Unies et qui contient les statistiques commerciales des produits de base de près de 200 pays et territoires depuis 1962. Elle contient aujourd’hui plus de 7 milliards de fiches ;
  • le Modèle de données et de l’OMD et les WCO Trade Tools (Outils de l’OMD sur le commerce).

Et demain ?

La Douane chinoise a lancé plusieurs initiatives qui entrent dans la lignée du thème choisi par le Secrétariat de l’OMD pour 2023, à savoir « Accompagner la nouvelle génération : promouvoir le partage des connaissances et renforcer la fierté de la profession douanière ».

Plateforme de gestion des connaissances

Parmi les initiatives lancées, l’une visera à mettre sur pied une plateforme de gestion des connaissances conçue pour supprimer les barrières de communication, permettre la mise à jour continue des contenus, répondre facilement aux questions et partager les expériences. Le système couvrira non seulement ce que l’Administration possède déjà en matière de savoir, mais il s’attachera en outre à collecter de manière dynamique les nouvelles connaissances. Il utilisera à cet effet les technologies de l’information pour analyser les renseignements de sources ouvertes puisés notamment dans des articles de presse, sur des pages web ou encore dans des publications sur des sujets divers. Il est voué à devenir une encyclopédie en ligne gratuite, à la manière de Wikipédia, à destination des administrations des douanes.

La première phase du projet a déjà été déployée avec succès. Elle a permis de se mettre d’accord sur la conception de la plateforme, d’entreprendre une cartographie des connaissances douanières, de développer les contenus et les modules, et d’établir un mécanisme de maintenance et de collaboration. Les travaux ont été supervisés par le Département du développement scientifique et technologique de la Douane chinoise. La deuxième phase du projet sera lancée en 2023. Elle aura pour objectif de démarrer des projets pilotes, de mener des analyses sur les mégadonnées et de recueillir des informations.

Apprentissage en immersion

Les cours permettent d’acquérir les connaissances requises pour exercer la profession de douanier et approfondir les aspects théoriques de plusieurs sujets qu’il convient de maîtriser. Il n’est toutefois pas facile pour les formateurs de créer des aptitudes, c’est-à-dire de faire en sorte que les étudiants aient la capacité d’agir de manière efficace dans une situation donnée, cette capacité reposant certes sur les connaissances explicites mais pas uniquement.

Pour mobiliser davantage les apprenants, rendre possible le transfert de savoir-faire opérationnel et évaluer les compétences et la conduite des agents, le SCC s’est lancé dans l’apprentissage en immersion, une méthodologie expérimentale de formation qui recourt à la réalité virtuelle (RV) pour simuler des situations réelles. Certains cours de réalité virtuelle ont été mis au point pour compléter les cours existants et ont été conçus pour former les fonctionnaires de terrain dans la gestion de crises sécuritaires aux frontières. Trois modules sont à présent disponibles, un sur la mise en œuvre des règlementations sanitaires de quarantaine, un sur la gestion des explosions aux ports et sur l’élimination des produits chimiques dangereux, et un dernier sur la supervision et l’inspection des colis de courrier exprès à des fins de sécurité.

La technologie de la réalité virtuelle permet une visualisation en 3D à travers un casque de RV qui permet à la personne qui le porte d’avoir une vision à 360 degrés, l’image ou la vidéo s’adaptant aux mouvements de la tête. Pour générer un environnement virtuel aussi proche de la réalité que possible en 3D, qui permette de tromper le cerveau et d’estomper les lignes de démarcation entre le numérique et la réalité, plusieurs composants sont intégrés au casque, comme un module de suivi de la position de la tête, un module de suivi des mouvements, un module de suivi du regard, et surtout, un module d’imagerie optique. Pour pouvoir suivre les cours en réalité virtuelle, il faut disposer d’un ordinateur puissant, d’un écran de télévision, d’une télécommande ainsi que de capteurs pour localiser les appareils. En outre, l’usage de la réalité virtuelle exige une connexion à bande large, à travers un réseau fixe.

Les appareils et équipements de réalité virtuelle sont disponibles dans les locaux du CRF et dans certains bureaux régionaux de la douane. L’administration s’attèle à présent à la tâche de déployer les cours en RV partout dans le pays, à travers des appareils de réalité virtuelle autonomes, de grands écrans interactifs et de serveurs multimédias. L’un des bureaux régionaux, celui de la douane de Huangpu, teste pour le moment les appareils de RV, ce qui permet à ses agents en formation de travailler en immersion « dans » des lieux et en situation réels, d’appliquer les connaissances acquises en salle de cours « sur le terrain » et d’améliorer leurs compétences opérationnelles.

La Douane de Chine prévoit aussi de connecter ses salles de cours avec les zones de contrôle douanier à travers des caméras de haute résolution 4K. Grâce à la 5G, c’est-à-dire la cinquième génération de technologie cellulaire, les fonctionnaires effectuant une vérification devraient pouvoir appeler les étudiants et les enseignants en visioconférence en temps réel. Les étudiants pourraient ainsi travailler sur des cas concrets et mieux comprendre certains des défis auxquels ils peuvent être confrontés sur le terrain.

En savoir +
tonghua@shcc.edu.cn

[1] https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actualites-87/technologie-douane-chinoise/

[2] « La Ceinture et la Route » (ou Initiative de la Nouvelle Route de la Soie) est le résultat de la fusion de deux initiatives dévoilées en septembre et en octobre 2013 respectivement : la ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du 21e siècle. Ces deux initiatives ont vocation à promouvoir la coordination politique, la connectivité des infrastructures et des installations, le libre-échange, l’intégration financière et les relations plus étroites entre les personnes. La Chine a signé des accords de coopération au titre de l’Initative de la Nouvelle Route de la Soie avec 150 pays et 32 organisations internationales.