« Le patrimoine culturel a toujours fait l’objet de pillages. Cette activité ne date donc pas d’hier, mais elle est aujourd’hui très organisée »
27 juin 2016
Par Molly Fannon, directrice du bureau des relations internationales de la Smithsonian InstitutionChaque année, des milliers d’objets historiques disparaissent de musées, d’églises, de collections privées, d’institutions publiques ou de sites archéologiques. Armes antiques, tableaux, pièces de monnaie, montres, objets de culte ou découvertes archéologiques, des dizaines de milliers de spécimens qui font partie du patrimoine archéologique et culturel de l’humanité sont volés ou pillés.
Le trafic d’artefacts datant des générations précédentes existe depuis des milliers d’années. Mais, ces dernières décennies, le phénomène a malheureusement pris des proportions alarmantes. Les estimations de l’ampleur et de la rentabilité des marchés noirs des œuvres d’art et antiquités sont notoirement peu fiables, mais les spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agit d’une des plus grosses entreprises illicites au monde, pesant des milliards de dollars, ce qui a bien sûr éveillé l’intérêt des organisations de malfaiteurs et des groupes militaires et terroristes.
La lutte contre ce commerce illégal nécessite la forte mobilisation des administrations des douanes ainsi que l’acquisition de leur part de connaissances spécifiques pour repérer les transactions illicites. Cependant, lors d’interception, les autorités chargées de l’application de la loi rencontrent de nombreuses difficultés du fait d’un manque d’expertise lorsqu’il s’agit de déterminer la qualité des objets, sans parler du problème que pose l’évaluation de leur valeur et de l’authenticité de leur provenance.
Il est donc nécessaire de coopérer avec les bons acteurs, et notamment des professionnels et des experts attachés à la protection du patrimoine culturel. Pour comprendre comment peut fonctionner cette coopération dans la pratique, nous avons rencontré Molly Fannon, directrice du bureau des relations internationales de la Smithsonian Institution et nous lui avons demandé de présenter l’institution et ses activités, s’agissant notamment de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels et de la coopération avec les agences de lutte contre la fraude.
Lors des sessions 2016 du Conseil, l’OMD et la Smithsonian Institution ont signé un protocole d’accord au titre duquel les deux parties sont convenues d’envisager des projets et des activités conjoints, tels que la mise au point et l’organisation de formations ou la mise à disposition d’informations et d’une expertise pour les agents de terrain, en vue d’aider ceux-ci à reconnaître les objets du patrimoine culturel.
Quelle est la mission de la Smithsonian Institution et quel type de professionnels travaillent pour elle ?
La Smithsonian Institution a été créée en 1846 grâce à des fonds donnés au Gouvernement des États-Unis par James Smithson, un scientifique britannique qui n’avait jamais mis les pieds aux États-Unis. Cet homme a légué toute sa fortune dans le but de créer une organisation exclusivement consacrée à l’accroissement et à la diffusion du savoir dans le monde. Ce don a permis la création du plus grand complexe muséologique et de recherche au monde qui administre aujourd’hui 21 musées. Le dernier en date, le musée national de l’histoire et de la culture afro-américaines, vient juste d’ouvrir le 24 septembre dernier.
Notre collection, qui compte plus de 159 millions d’objets, est la plus grande au monde. Mais, comme l’a dit le premier Secrétaire de la Smithsonian, Joseph Henry, en 1852, la valeur et l’importance de l’institution ne tiennent pas à ce qu’elle accumule à l’intérieur de ses murs mais bien à ce qu’elle transmet au monde.
Aujourd’hui, nous travaillons dans plus de 150 pays et nous menons toutes les activités possibles : de la recherche en astrophysique à l’archéologie et à l’exploration au plus profond de l’océan, de la science du changement climatique à la conservation de la biodiversité, de la recherche anthropologique à l’art moderne, tout nous intéresse… Le fondement de tout ce que nous faisons, notre motivation, est notre volonté de préserver la mémoire du monde, la mémoire de la vie sur Terre, depuis les temps préhistoriques jusqu’à la mémoire des cultures des quatre coins du monde, et de partager ce savoir avec le monde.
Du fait de la grande variété de nos musées et centres de recherche, les membres de notre personnel ont aussi, comme vous pouvez l’imaginer, des profils très variés. La Smithsonian emploie plus de 6 000 salariés, dont plus de 500 scientifiques titulaires d’un doctorat. Ces personnes travaillent en partenariat avec des collègues répartis dans le monde entier et elles ont construit un réseau mondial d’experts qui nous aident à accomplir notre mission.
Le grand nombre et la variété des objets se trouvant dans nos collections ont permis à nos collaborateurs, parmi lesquels des chercheurs, des anthropologues et des curateurs, de développer des connaissances spécifiques sur le patrimoine culturel de la plupart des régions du monde. Nous disposons, par exemple, de spécialistes de l’art précolombien.
Pour comprendre l’objet et apprendre comment le conserver, nos collaborateurs disposent des technologies les plus avancées au monde, par exemple des microscopes perfectionnés, des appareils d’analyse chimique et même des appareils de tomographie par émission de positrons (PET scan) et des scanneurs 3D, qui leur permettent de voir à l’intérieur d’un objet ou de discerner la forme exacte d’un objet ou d’une inscription. Grâce à nos employés et au réseau de professionnels qu’ils ont constitué, nous pouvons affirmer qu’il y a très peu de domaines dans lesquels nous n’avons pas une expertise.
Bien qu’il soit difficile d’obtenir des statistiques mondiales précises sur l’ampleur du problème, avez-vous récemment constaté une évolution s’agissant du trafic illicite de biens culturels ?
En ce qui concerne l’ampleur du problème, les spécialistes s’accordent à dire que la menace n’a jamais été aussi grave depuis la Deuxième Guerre mondiale. Le véritable niveau de destruction fait l’objet de vifs débats entre les spécialistes et les autres praticiens concernés, mais tous les experts conviennent que cette destruction du patrimoine culturel finance le terrorisme dans certaines régions du monde. Le Wall Street Journal a par exemple affirmé dernièrement que le trafic illicite d’antiquités était la deuxième source de revenu de Daech, derrière les revenus du pétrole.
Nous constatons aujourd’hui, et c’est particulièrement troublant, que le pillage se systématise et se professionnalise. Depuis qu’il existe, le patrimoine culturel a toujours fait l’objet de pillages. Cette activité ne date donc pas d’hier, mais elle est aujourd’hui devenue très organisée ! Par exemple, l’examen des images satellites de sites tels que Doura Europos, en Syrie, révèle une hausse importante du nombre de traces des activités des pilleurs. Il ressort de documents obtenus par le Département d’État des États-Unis en Syrie que Daech a délivré des permis de pillage « officiels » ; l’organisation autorise ainsi les vols sur les sites archéologiques et prélève une taxe sur les biens pillés. Le pillage est ainsi devenu une source de revenu systématique.
N’oublions pas non plus que l’objectif est de terroriser les populations, d’effacer leur mémoire. L’historien tchèque Milan Hübl déclarait à ce sujet en 1971 : « pour liquider les peuples, on commence par leur enlever leur mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre écrit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est, ce qu’il était. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite. »
D’un autre côté, nous constatons aussi une énorme vague de soutien de la communauté internationale qui exige que des mesures de lutte contre cette menace soient prises. La signature d’un protocole d’accord par l’OMD et la Smithsonian s’inscrit dans une dynamique de réaction de nombreuses organisations qui prennent conscience de la gravité de la crise et du fait que le patrimoine culturel est vraiment important pour de nombreuses raisons.
En juin dernier, 21 professionnels de la culture venant de 18 pays ont participé au cours « premiers soins au patrimoine culturel » qu’organisaient pour la première fois la Smithsonian et le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM). Ils sont venus à Washington pendant un mois pour apprendre comment coordonner leurs interventions en vue de protéger le patrimoine en situation de crise. Ceci témoigne de la volonté de nombreux pays de lutter activement contre le trafic d’objets culturels et d’une prise de conscience que nous sommes maintenant dans une situation de crise dans ce domaine. Lorsqu’un objet culturel est perdu, il l’est souvent pour toujours. C’est donc maintenant qu’il faut agir.
Pourquoi les gouvernements et les autorités de lutte contre la fraude devraient-ils consacrer du temps et de l’argent au secteur culturel ? Pourquoi ce secteur est-il important ?
Tous les gouvernements doivent hiérarchiser différentes priorités. Ils pourraient considérer que stopper le trafic d’armes ou investir dans le développement économique ou l’éducation est plus important que protéger un tableau ou un objet archéologique. Je vais expliquer pourquoi le secteur culturel est aussi important. Mais laissez-moi d’abord vous raconter une histoire…
Juste après que le tremblement de terre a frappé Haïti en 2010, la Smithsonian Institution a, avec de nombreux partenaires, et notamment l’Agence des États-Unis pour le développement international et le Département d’État, lancé un grand projet pour faire face à la catastrophe. Nous entretenions des liens très étroits avec nos collègues d’Haïti spécialisés dans le patrimoine culturel, du fait de notre collaboration de longue date. Donc, peu après la catastrophe, le ministre de la culture haïtien de l’époque, Olsen Jean Julien, nous a directement appelés pour demander notre aide nous expliquant qu’après avoir sauvé la vie des gens, il fallait maintenant sauver leurs raisons de vivre.
Je vais expliquer juste après en quoi le patrimoine culturel est précieux pour l’économie, mais permettez-moi d’abord de souligner que ce patrimoine a une valeur intrinsèque énorme : il représente ce que nous sommes en tant que peuple, il aide les nations à se réunir, il aide une communauté à comprendre son identité, il nous aide à négocier à propos de nos différences, souvent de façon pacifique, et il nous donne de la résilience en tant que sociétés.
Voilà pourquoi les pays qui sortent d’un conflit cherchent de plus en plus à rétablir les institutions culturelles et à retrouver le patrimoine culturel qu’ils ont perdu ou qui a été détérioré pendant la guerre. Nous l’avons constaté en Colombie, où la Smithsonian Institution travaille en partenariat avec le centre national pour la mémoire historique à la construction d’un nouveau musée national de la mémoire, et en Bosnie-Herzégovine, où la mise en évidence du patrimoine commun est aussi un moyen de réunir les communautés.
Bien sûr, comme je l’ai dit, il ne faut pas non plus sous-estimer la valeur économique réelle du secteur culturel, qui est un puissant moteur de croissance économique. Selon les estimations présentées dans l’étude 2015 de la CISAC, ce secteur contribue à hauteur de 2,25 milliards de dollars à l’économie mondiale. C’est un formidable employeur, qui offre notamment des perspectives aux femmes. Dans la plupart des pays en développement, l’artisanat est le deuxième secteur en termes d’emploi, juste après l’agriculture. La culture contribue aux secteurs du tourisme et de l’éducation. Il y a donc de nombreuses raisons d’investir dans la protection du patrimoine culturel.
Comment aidez-vous les autorités de lutte contre la fraude dans leurs activités en général, et s’agissant des biens culturels en particulier ?
Nous avons aidé des acteurs de la lutte contre le trafic illicite d’espèces sauvages en adaptant des outils de pointe de code-barres génétique de façon à permettre une utilisation plus aisée de ces outils, et en nous fondant sur nos collections de millions d’espèces pour développer une bibliothèque mondiale de référence génétique. Au Kenya, par exemple, nos scientifiques ont travaillé sur le code-barres génétique avec les musées nationaux et le service de la protection des espèces sauvages. L’objectif est d’être en mesure de prouver que les objets saisis provenant d’espèces sauvages sont d’origine kenyane, et de déterminer avec exactitude leur lieu d’origine.
Étant donné que nous sommes un organe d’intérêt public relevant du Gouvernement fédéral des États-Unis, nous avons un partenariat de longue date avec le Département de la sécurité intérieure (DHS), le Département de la défense et le Département d’État. Parmi d’autres activités, nous fournissons un appui et des formations au Bureau des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. Depuis 2008, les conservateurs de nos musées et de nombreux autres professionnels ont enseigné à plus de 350 fonctionnaires des douanes comment reconnaître les objets culturels pillés. Nous le faisons une ou deux fois par an et organisons ces formations dans nos musées afin que les fonctionnaires des douanes puissent étudier les collections et visiter nos laboratoires. C’est également l’occasion pour eux de faire connaissance avec nos employés, ce qui leur permet de savoir plus facilement qui appeler s’ils ont besoin d’aide sur un dossier.
Dernièrement, l’une de nos anthropologues a participé à l’analyse de 100 objets que des agents du DHS avaient découverts et qui semblaient dater de l’époque précolombienne. Le DHS devait savoir si les objets étaient authentiques ou s’il s’agissait de faux, comme l’affirmait l’importateur. L’analyse a révélé que plus de 90 % des objets étaient d’authentiques objets précolombiens, d’une valeur inestimable. L’anthropologue qui a travaillé sur le dossier n’avait même jamais vu bon nombre de ces objets, alors qu’elle avait plus de 40 ans d’expérience. Si ces objets avaient été importés aux États-Unis, nous aurions perdu beaucoup d’informations sur cette période. La disparition de ces objets aurait effacé tout un pan de notre mémoire.
Ces objets ont été retirés de leur site d’origine. Et souvent, ce qui est le plus important pour les archéologues et les autres spécialistes qui étudient les objets, c’est leur contexte, la façon dont ils sont reliés les uns aux autres et les liens qui les unissent au lieu où ils ont été découverts. Une fois les objets extraits de leur contexte, de nombreuses informations sont pratiquement impossibles à reconstituer. On ne peut donc pas dire que rien n’a été perdu dans cette affaire, mais la perte aurait été bien plus grande si les agents du DHS n’avaient pas saisi les objets et envoyé ceux-ci à notre musée pour analyse.
Nous envisageons d’étendre ce type de partenariat et de le développer à l’échelon mondial. L’une des raisons de l’enthousiasme que nous inspire notre collaboration avec l’OMD et ses Membres est que nous pouvons tirer des enseignements de notre expérience conjointe de formation, et transmettre cette expérience aux agents des douanes du monde entier. L’objectif est également de conclure des partenariats avec les organisations culturelles et musées locaux des quatre coins du monde, pour qu’ils soient eux aussi un élément de la solution.
Vous coopérez aussi avec des musées un peu partout dans le monde. Pouvez-vous décrire certaines des activités entreprises dans le cadre de ces coopérations ?
À la Smithsonian Institution, nous coopérons en permanence avec des musées et des institutions homologues autour du savoir et de la recherche, en vue de renforcer les capacités et de mener des programmes de formation. Il s’agit de programmes d’apprentissage mutuel puisque nous apprenons les uns des autres lors de l’élaboration de plans directeurs, de plans de gestion des collections et de programmes de formation.
Nous travaillons aussi avec des musées et des ministères de la culture dans des pays qui viennent de subir une catastrophe naturelle ou causée par l’homme. En Haïti, après le tremblement de terre, nous avons réuni 30 partenaires pour organiser une intervention. En quelques années, nous avons formé nos collègues haïtiens et avons travaillé à leurs côtés pour sauver plus de 30 000 pièces. Nous avons également formé plus de 100 nouveaux professionnels de la culture haïtiens. L’année dernière, un nouveau centre a été créé à Port de France afin de poursuivre ce travail. Nous travaillons de la même façon au Népal.
Nous constatons de plus en plus que tous nos collègues travaillant dans les musées aux quatre coins du monde souhaitent jouer un rôle dans la résolution de la véritable crise que nous connaissons aujourd’hui lorsqu’il s’agit de préserver le patrimoine culturel mondial. Grâce à notre partenariat avec l’OMD, nous espérons contribuer à jeter des ponts entre les communautés de professionnels chargés de la lutte contre la fraude et les experts de la culture.
La Smithsonian Institution a une énorme collection d’objets. Quelles précautions devez-vous prendre pour vous assurer qu’ils ne soient pas volés ou pillés ?
Nous admettons que les musées sont une partie du problème, et surtout qu’ils l’ont été par le passé. Leurs collections contenaient souvent des objets qui n’avaient peut-être pas été acquis par les bons moyens. La Smithsonian Institution prend donc très au sérieux les précautions visant à s’assurer que les objets n’ont pas été volés ou pillés.
Par exemple, pour toutes les nouvelles acquisitions, chacun de nos musées suit une politique de gestion des collections qui impose la fourniture de documents sur la provenance et la chaîne de traçabilité des objets. Étant donné que les collections sont très variées, chaque musée a sa propre politique, que le public peut consulter.
De manière générale, nous prenons dans nos collections uniquement les objets que nous avons l’intention, de bonne foi, de conserver longtemps. Nous menons par ailleurs, dans nos différents musées, plusieurs programmes de recherche sur la provenance des objets. On retrace ainsi la succession des différents propriétaires d’une œuvre d’art ou d’un objet, ce qui donne des informations essentielles sur l’attribution ou la paternité de l’objet. Nous suivons des directives telles que celles de l’alliance américaine des musées ou de l’association des directeurs de musées d’art, surtout concernant les objets qui ont peut-être été confisqués pendant la Deuxième Guerre mondiale, par exemple.
L’un de nos programmes est spécialement consacré à l’identification de la provenance de tous les objets se trouvant dans des collections créées avant 1946 ou acquises après 1952, qui ont changé de propriétaire pendant la Deuxième Guerre mondiale et qui se trouvaient peut-être en Europe centrale à cette époque. Toutes les recherches sur la provenance des objets sont mises à la disposition du public. Nos galeries d’art asiatique Freer et Sackler ont également lancé en 2008 un programme complet de recherche sur la provenance de tous les objets contenus dans leur collection d’art asiatique. Nous rapatrions les objets lorsque c’est nécessaire et possible, et disposons d’agents qui se chargent des modalités de renvoi des objets.
La coopération est de nouveau le mot d’ordre, mais est-elle toujours simple ?
Ces huit dernières années de collaboration avec des fonctionnaires des douanes nous ont appris que, même s’ils ne parlent pas la même langue, voient le monde différemment et ont peut-être, en apparence, des priorités différentes, douaniers et professionnels des musées ont le même objectif à l’esprit, qui est de protéger ce que les citoyens du monde considèrent comme leur patrimoine naturel et culturel. Si nous prenons le temps d’apprendre à nous connaître, nous constaterons que nos compétences se complètent et que nous pouvons nouer des relations très productives.
Je crois qu’il existe déjà, dans la plupart des pays, au niveau national, un partenariat entre les douanes et les musées nationaux, ou avec les ministères de la culture. Mais si un Membre de l’OMD devait avoir besoin d’aide pour nouer un dialogue avec ces institutions, nous serions ravis de discuter des possibilités qui s’offrent à lui, et de lui faire éventuellement des recommandations. Dans la plupart des cas, la Smithsonian Institution aura déjà des relations et des contacts au niveau national, et nous pourrons aider à lancer la discussion.
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www.si.edu