Tour d’horizon du Forum de l’OMD sur la technologie et l’innovation 2017
19 mars 2018
Du 31 octobre au 2 novembre 2017, l’OMD organisait pour la sixième fois son Forum sur la technologie et l’innovation, une plateforme qui réunit experts en technologie, responsables de services présents aux frontières, chercheurs et représentants d’organisations internationales, afin de débattre des technologies et d’examiner comment elles peuvent élargir les capacités des douaniers et les aider à relever les défis aux frontières.
Le présent article s’attarde sur certaines des discussions qui ont eu lieu durant cet événement, organisé à Tokyo, au Japon. Il se penche notamment sur les avantages et désavantages des nouvelles technologies, l’impact des technologies dites de rupture sur les frontières, la confiance entre les humains et les machines, l’utilisation des données géospatiales dans l’environnement douanier et le recours à l’analyse des données, sujet récurrent et non moins important que l’OMD avait choisi de mettre en exergue en 2017 en en faisant son thème de l’année.
Chaînes de bloc
Il y a seulement quelques années, les « blockchains » étaient encore considérées comme une technologie dont l’utilisation se limitait aux bitcoins et aux autres cryptodevises. Aujourd’hui, tout le monde réfléchit à la façon d’appliquer cette technologie révolutionnaire dans la mesure où elle peut également être utilisée dans d’autres contextes que celui des cryptomonnaies. Par exemple, certaines entreprises et organisations l’utilisent à titre d’essai dans des domaines liés à la tenue de registres historiques dans la chaîne logistique et à la traçabilité des produits, mettant ainsi en valeur l’énorme potentiel des chaînes de bloc.
Ces dernières permettent, en effet, l’entreposage d’une série de fichiers portant, par exemple, sur les transactions de paiement, les relevés de vente, l’historique d’achat, les écritures d’entreprise et l’historique des prix au détail ainsi que les changements futurs en matière de politique de prix. La technologie des chaînes de bloc permet également de répertorier les données non transactionnelles comme les registres de titres fonciers et de marques de commerce et les informations concernant les brevets ainsi que les journaux de bord. Une chaîne de bloc est, en l’essence, une base de données en expansion continue qui stocke les transactions en temps réel.
Bien que la « blockchain » fasse l’objet de toutes les discussions, les experts ont souligné qu’elle ne constituait pas la panacée. Il ne s’agit pas de savoir si une technologie peut être appliquée dans une organisation, mais d’analyser le problème à résoudre pour voir si cette technologie peut représenter une valeur ajoutée. Le recours à une chaîne de bloc est surtout utile lorsque plusieurs parties sont reliées et ont besoin d’accéder aux mêmes données sans qu’il y ait nécessairement un lien de confiance existant entre elles et en l’absence d’une tierce partie fiable mandatée pour recueillir et partager ces données.
Suivre le rythme de l’innovation
Comment rester au fait des changements et y faire face ? Voilà l’une des nombreuses questions qui ont occupé les participants au Forum au cours de leurs délibérations. L’adoption rapide de la technologie des chaînes de bloc montre à quel point le rythme de l’innovation ne cesse de s’accélérer. À peine prend-on la décision d’acheter quelque chose que déjà une nouveauté apparaît sur le marché.
Les intervenants ont souligné qu’il est essentiel d’anticiper les événements et de toujours rester attentif aux évolutions en suivant, par exemple, la façon dont d’autres services ou entreprises travaillent. Les nouvelles solutions doivent faire l’objet d’expériences pilotes et des personnes aux profils et talents nouveaux doivent être recrutées. Afin de ne pas rester prisonniers d’une solution spécifique, qui pourrait changer ou être remplacée par des technologies plus performantes, certains pays n’hésitent pas à investir dans les plateformes informatiques qui leur permettent de passer plus facilement d’une technologie à une autre sans interrompre leurs opérations.
L’adoption accrue de technologies est en train de modifier rapidement le rôle des douaniers et leur façon de mener leurs tâches à bien. Il est dès lors également important que les dirigeants des administrations douanières communiquent de façon effective et régulière, afin de créer au sein de leur service une culture du changement et de l’innovation.
Question de confiance
S’il est impératif que les fonctionnaires des douanes comprennent l’impact de la technologie sur leur organisation, ils doivent également avoir confiance dans la technologie qu’ils utilisent. Aujourd’hui, il est tout à fait naturel de faire confiance à des machines comme les lecteurs de plaque minéralogique, les lecteurs de passeport et les dispositifs de détection chimique. Pourtant, quand on en vient aux machines dotées d’intelligence artificielle, les choses se compliquent.
Dans quelle mesure faut-il en équiper les machines dites « intelligentes » ? Et comment les créateurs de ces machines peuvent-ils nous aider à répondre à cette question ? Selon ces derniers, un seuil a déjà été franchi puisqu’un certain nombre d’initiatives montre que l’on peut se fier aux machines pour la prise de décisions. Prenons l’exemple des soins de santé, où les machines surveillent certains paramètres, anticipent les problèmes et sont même capables de formuler des corrélations, des modèles et des hypothèses pour déterminer quelles sont les options de thérapie personnalisée dont peut jouir un patient. Un autre exemple éloquent relève du domaine de la reconnaissance d’image, où l’exactitude des machines dépasse de loin la précision des humains.
Afin de trouver des indicateurs tant pour les risques connus qu’inconnus, les méthodes traditionnelles d’analyse sont lentement remplacées ou complétées par des solutions relevant de l’informatique cognitive, qui incluent des fonctionnalités permettant l’exploration de données, l’apprentissage automatique et le traitement automatique du langage naturel. L’informatique cognitive peut aider les douaniers à prendre des décisions plus éclairées face à un vaste éventail de cas de figures dans la mesure où elle leur permet de comprendre de grandes quantités de données non structurées qui restent inaccessibles pour les systèmes TI conventionnels. Pour autant que la machine puisse expliquer son raisonnement et la façon dont elle formule ses hypothèses, aucun problème de confiance ne devrait se poser, comme l’ont conclu les intervenants de la table ronde. De plus, la décision finale de procéder à l’inspection d’une marchandise ou au contrôle d’un voyageur ne revient pas à la machine. Les machines doivent permettre d’isoler un sous-ensemble plus restreint de transactions à soumettre aux experts pour examen. Elles doivent également permettre de se passer des tâches manuelles et de sauter certaines des étapes analytiques.
Divers fournisseurs de technologies d’inspection non intrusive (INI) ont expliqué que lors des essais pilotes, leurs outils de détection automatique s’étaient révélés performants : les algorithmes permettent aux machines de reconnaître les objets et de faire la distinction entre les marchandises. Toutefois, pour intégrer ces fonctionnalités, il faut pouvoir accéder à un vaste ensemble de données et il n’existe pour l’heure que très peu de solutions qui ont été déployées et sur la base desquelles des enseignements peuvent être tirés. Les informations sur la performance des systèmes en situation réelle sont encore plus rares, et ce, bien que la mesure des résultats en termes de facilitation, de recettes et de sécurité soit essentielle pour construire la confiance et pour savoir si l’on s’est engagé sur la bonne voie.
Faire confiance aux machines intelligentes pour prendre des décisions ouvre une nouvelle interrogation : qui devrait être tenu responsable des décisions que prend la machine ? Pour l’instant, la responsabilité est partagée de façon fragmentée entre les douaniers. Si les machines prennent les décisions, cette responsabilité pèsera lourdement sur les épaules des cadres supérieurs.
Données et analyse des données
Bien que tous les participants conviennent qu’il faut placer les données au cœur des activités douanières et faire des administrations des douanes des organisations guidées par les données, force est de constater que les pays en sont à des stades différents quand il s’agit de traduire concrètement cette ambition dans la réalité.
« Notre vision de l’avenir se fonde sur l’idée que les données seront recueillies à toutes les étapes du continuum frontalier et seront analysées grâce aux outils analytiques, dont les résultats seront ensuite soumis à un fonctionnaire », a expliqué l’un des orateurs.
Un autre intervenant a expliqué que son administration, qui doit gérer des frontières difficiles dans des zones où se cachent des groupes terroristes, est en train d’investir dans toutes sortes de dispositifs, dont des drones afin d’accéder à des données en temps réel sur le mouvement des personnes, ainsi que dans un nouveau système de gestion de l’information qui permettra de collecter et de gérer davantage de données.
Un troisième a indiqué que dans son pays, qui doit gérer des « frontières fragiles », l’infrastructure TI, en l’état actuel, ne permet pas de recueillir certaines données et les douaniers, en particulier ceux travaillant aux frontières, ne sont pas préparés à cette fin et ne comprennent ni l’importance de l’analyse des données ni ce qui est exigé d’eux. Le déploiement de toute nouvelle technologie exige une formation et doit tenir compte des capacités existantes au niveau humain.
Il reste un domaine où le recueil des données par voie électronique est à la traîne : le traitement des colis postaux internationaux continue d’être un processus largement manuel. Sur le sujet, les participants ont eu droit à une présentation sur la mise en place d’un projet pilote d’échange de données par voie électronique entre les postes et les administrations douanières de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (ce projet pilote est présenté en page 27 du présent numéro).
Les avantages de l’utilisation des données des entreprises dans la lutte contre la fraude ont également été abordés lors des discussions. Un intervenant a expliqué que la capacité moyenne d’une administration douanière à détecter et à empêcher la fraude n’est pas assez robuste. Plusieurs raisons ont été invoquées pour expliquer cette réalité, dont la prolifération d’entreprises et la facilité avec laquelle elles peuvent être créées, combinées à la capacité des sociétés de cacher leurs activités délictueuses derrière des opérations internationales et des structures mondiales complexes. Les fraudeurs utilisent les entités commerciales aussi facilement qu’ils utilisent les individus. Il n’est pas rare de se trouver face à des sociétés dont la structure indique des propriétaires dans 23 pays, englobe plus de 150 entreprises et compte au moins 50 actionnaires individuels différents.
L’une des manières de lutter contre la fraude (sous-évaluation ou fausses déclarations) consiste à se pencher sur les liens non déclarés entre parties liées. Toutefois, l’obtention de données exactes sur les entreprises privées représentent un vrai défi. Les structures propriétaires des entreprises sont souvent complexes et ne cessent d’évoluer et il convient de vérifier et de « nettoyer » les données et d’en garantir la qualité. Les données devront également être normalisées pour en permettre une analyse systématique. Par ailleurs, des identifiants uniques devront être créés pour les entités afin de les relier avec précision et arriver ainsi à identifier leurs réseaux de façon intégrale.
Les administrations des douanes peuvent choisir de se fier à des prestataires de service tiers afin d’établir la propriété des entreprises et d’analyser les rapports entre ces entités et les personnes les contrôlant. Les données recueillies en externe sont intégrées dans une plateforme de données interne et le jeu de données enrichi et combiné est alors prêt à être « digéré » aux fins de l’évaluation des risques. Si les analystes ne peuvent passer en revue toutes les données concernant les sociétés sans l’aide de la technologie, le fait de disposer de ces données et de la technologie pour les analyser ne suffira pas en soi, vu le niveau de complexité de la fraude. Il est essentiel de pouvoir compter sur l’analyse humaine et sur les personnes compétentes en la matière afin d’éliminer les résultats faussement positifs.
Des données et des cartes
Les participants au Forum ont également débattu de la valeur ajoutée de la cartographie des données et de l’utilisation des technologies géospatiales. Les cartes sont des instruments utiles permettant de simplifier des informations complexes, qu’il s’agisse d’éduquer ou de convaincre des individus, ou encore de mieux comprendre des idées ou des situations. Les cartes constituent une représentation visuelle et le visuel marque toujours les esprits. Il est dit que 90 % des informations transmises au cerveau sont d’ordre visuel et que le cerveau traite une information proposée sous la forme d’une image 60.000 fois plus rapidement que celle proposée sous la forme d’un texte.
Si les cartes sont une excellente façon de rapporter l’information connue, elles permettent également de découvrir ce qui nous est inconnu. Elles peuvent aussi être utiles pour vérifier le fondement d’une idée dont on sent qu’elle est vraie mais dont on ne peut affirmer la véracité en toute certitude. Enfin, les données cartographiques offrent de grandes opportunités en termes de coopération dans la mesure où elles rendent possible l’ouverture d’un dialogue avec des experts provenant de domaines, voire de pays, différents, chacun pouvant tirer devant une carte sa propre analyse selon sa propre perspective.
Durant le Forum, plusieurs exemples ont été donnés montrant que l’ajout d’un composant spatial aux données a permis de mettre le doigt sur certains problèmes ou de tirer des conclusions rapidement. L’OMD a expliqué comment elle utilise les données géospatiales dans un programme de recherche portant sur la région du Lac Tchad, ce dernier étant au croisement de plusieurs pays et constituant une véritable plaque tournante commerciale entre le Soudan, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est. Les chercheurs ont défini la frontière comme une vaste zone tampon, une région structurée par l’économie des frontières et où la douane appliquerait ses contrôles. L’objectif était de voir ce qui se passait entre les points d’entrée à la frontière, quelles étaient les dynamiques du commerce de marchandises et du mouvement des personnes, quelles étaient les routes utilisées et à quelle fréquence, etc., mais aussi de donner aux fonctionnaires de terrain des informations pertinentes leur permettant de définir les actions à prendre. Dans une région telle que celle du Lac Tchad, il est fondamental de savoir où allouer les ressources, compte tenu du fait que tout déploiement mobilise inévitablement d’énormes moyens. Il est également crucial de comprendre et de montrer l’impact des mesures de sécurité sur l’économie de ces zones frontalières afin d’en informer les décideurs politiques. D’autres projets ont été présentés aux participants du Forum, illustrant les bénéfices du recours à la cartographie lorsqu’il s’agit d’analyser le trafic des camions, les flux du commerce informel ou encore les activités aux ports.
La douane recueille très peu de « géodonnées », terme collectif désignant toutes sortes de données ayant une référence spatiale. Idéalement, il faudrait pouvoir disposer de données provenant du terrain et de la part de communautés vivant dans les zones frontalières ainsi que de données provenant de transporteurs traversant ces régions. Quoi qu’il en soit, il est possible d’établir des cartes à partir de données provenant du domaine public. De nombreuses données géoréférencées sont disponibles concernant la géographie d’un territoire (relief, voies fluviales, végétation), l’infrastructure (routes, sentiers et chemins, frontières), la démographie et les zones habitées, et surtout l’économie, notamment l’emplacement des marchés. Les images satellites sont aussi facilement accessibles et les agences de presse constituent d’excellentes sources d’information.
Il existe une variété de logiciels permettant de créer, d’organiser et de présenter des données spatialement référencées ou géoréférencées, regroupés sous l’appellation de Systèmes d’information géographique (SIG). Certains sont à code ouvert, d’autres sont des logiciels propriétaires traditionnels. Les participants au Forum ont eu droit à une présentation des différentes technologies, allant d’outils d’élaboration de cartes à des solutions de gestion des connaissances géospatiales très sophistiquées qui recueillent et donnent à voir les informations en temps réel relatives à la position des objets, les données provenant d’objets connectés ou de satellites, ou encore les données générées par les dispositifs de vidéosurveillance et capteurs à distance.
Le travail des chimistes
Si les analystes de données sont de plus en plus indispensables, le travail des chimistes est également fondamental pour les services répressifs, par exemple, pour déterminer l’origine des substances illicites saisies. Au cours du Forum, la Douane japonaise a présenté son programme phare sur la méthamphétamine, inauguré en 2008, ainsi que les outils dont elle dispose pour analyser la drogue. En analysant le profil chimique des stupéfiants saisis et des précurseurs utilisés dans leur fabrication, l’administration est capable de déterminer l’origine des produits par région ainsi que les itinéraires suivis lors de leur transport et de comparer les cas afin de démasquer les réseaux de la drogue.
Contrôle à distance, contrôle centralisé
Les avantages à tirer d’une intégration et d’une centralisation des images radioscopiques générées par les dispositifs INI ont une fois de plus été mis en lumière. Des solutions prévoyant une interface commune ont été conçues, permettant de voir, sur le même écran et en recourant au même outil analytique, toutes les images produites par les machines. Ainsi, il est notamment possible de centraliser la gestion des opérations de scannage et de gérer les inspections et les vérifications depuis un centre de contrôle à distance. Des projets sont en cours visant à intégrer les résultats des vérifications d’autres systèmes de détection ainsi que les sources d’informations d’autres services répressifs afin d’aboutir à un profil de sécurité complet et précis pouvant être consulté depuis un poste de travail commun de visualisation.
Les participants ont également été informés de l’évolution des travaux sur le « format de fichier uniformisé » (UFF) sur lequel travaillent l’OMD et les fournisseurs de technologie INI et qui est voué à devenir la norme internationale pour les images générées par les dispositifs INI et les métadonnées qui y sont associées. Le projet devrait aboutir dans les prochains mois.
Applications mobiles
Aujourd’hui, dans de nombreuses administrations, les douaniers sont mobiles et peuvent travailler à distance dans la mesure où ils ont accès à des applications via une tablette ou un téléphone intelligent. Par exemple, les inspections peuvent être menées sur place du début à la fin ; les voyageurs peuvent être soumis à un contrôle moyennant un téléphone portable auquel est relié un lecteur d’empreinte digitale. La plupart des outils ou bases de données devraient être disponibles moyennant une « appli », ont convenu les intervenants.
Reconnaissance vocale
La reconnaissance vocale s’est répandue de façon si extraordinaire que, concernant l’avenir de cette technologie, tout le monde semble d’accord pour dire qu’on la retrouvera partout. Ainsi, il n’est pas irréaliste de penser que les claviers et autres tableaux de bord similaires seront graduellement éliminés de tous les dispositifs et que ces derniers seront progressivement capables d’écouter simplement la voix humaine et d’agir par commande vocale.
Reconnaissance faciale
Les logiciels de reconnaissance faciale reposent sur la capacité à distinguer un visage du reste d’une image de fond, à mesurer les différents traits faciaux et à comparer ces caractéristiques à des images entreposées dans une base de données. De nombreuses administrations ont déjà investi dans ce type d’outil (comme le Japon qui accueillera les Jeux Olympiques en 2020) ou ont l’intention de le faire, afin d’identifier plus facilement les passagers devant faire l’objet d’un contrôle aux aéroports et de diminuer les délits tels que les usurpations d’identité. Les participants qui ont eu l’occasion de tester cette technologie lors du Forum ont été particulièrement impressionnés.
Conclusion
Il serait impossible de passer en revue de façon exhaustive toutes les technologies présentées lors du Forum. D’autres dispositifs de détection et d’identification des produits ont également été dévoilés dans le cadre de l’exposition, ainsi que des instruments à rayon X portatifs. Les participants ont également eu droit à des vidéos et à des démonstrations portant sur les scanners de fret de pointe ou encore sur les solutions pour l’analyse de gaz et la ventilation des conteneurs, et bien plus encore.
Une fois de plus, cet événement s’est révélé être une plateforme utile pour établir un dialogue entre les représentants de la douane et les prestataires de technologie, dialogue qui aboutira dans l’idéal à des avancées dans le déploiement effectif des solutions technologiques.
En savoir +
www.etouches.com/ti2017
http://www.wcoomd.org/fr/events/event-history.aspx